Reference.

PASCAL FEOS

  • Labels
    LEVEL NON ZERO / HERZBLUT
  • Event
    VIRUS
  • Date
    25/11/2006
  • Adress
    LA LAITERIE
    STRASBOURG
    FRANCE
  • Pictures

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Infos.

Chose promise chose due, Subtronic, pour cette fin d’année 2006 est fière de vous présenter son projet « VIRUSELECTRO »
Pour que cette soirée reste inoubliable, Subtronic se propose de vous irradier de sons des meilleurs Dj de la scène internationale et de ceux de l’association Subtronic.Une infection garantie à travers deux ambiances différentes ; Une philosophie sonore originale, aux sons créatifs, rythmés et progressifs dans le Dancetronic, une explosion de sons corrodants dans le Clubtronic..…. de quoi libérer votre adrénaline !
Parmi les grands noms, mentionnons ;
Pascal Feos, véritable pionnier du circuit Techno depuis plus de 15 ans, est présent sur les plus grands évènements mondiaux. Il se produit sur de nombreux labels tels que Planet Vision, Elektrolux, Heybabe…. et Levelnonzero sur lequel y figure son dernier album « Synoptic ». Pascal Feos, pour cette grande occasion nous signera un set techniquement irréprochable, haut en couleur et en originalité.
Boris S, reconnu dans le milieu Hardtech/Schranz, contribue à développer ce style de musique à travers ses propres labels « Skull Tunes » et « Synopsis » de renommée mondiale. En 2004, il fonde sa propre maison de disques « Escodust Music » qui donne une impulsion à sa carrière de Dj.
Greg Notill, représentant du milieu Schranz en France, se produit sur des labels tels que « Carnage » et « LFR ». Il trouve sa place au côté des grands Dj Schranz tels que Andreas Krämer, Felix Kröcher et bien d’autres encore.
Sans oublier les Dj de l’Association Subtronic qui ne manqueront pas de vous offrir une prestation à hauteur de l’événement.
AFTER :After officiel Electro-tekhouse à la péniche « l’Hippocampe » quai des pêcheurs Strasbourg.Petit déjeuner – 6h00- End

 

Interview.

Interview de Pascal FEOS par Loman pour notre soirée  » VIRUS  » du 26 novembre 2006 à la LAITERIE

 

Pascal F.E.O.S., l’un des tout premiers DJ’s/producteur et l’un des ambassadeurs internationaux de la Techno trancey élégante. Depuis plus de 20 ans, Pascal Dardoufas a la réputation de prestations sincères faisant transpirer les dancefloors. Mariant les styles, des plus anciens aux plus récents, liant musiques douces, tribales et hard, il adore faire vibrer son public pendant des heures. Pourquoi est-il si sympathique et touchant sur scène ? Vous le découvrirez par vous-même lors de la soirée VIRUS ELECTRO présentée par Subtronic (www.subtronic.org) le samedi 25 novembre 2006 à la Laiterie.

Lors d’une interview, Pascal F.E.O.S. a accepté de nous parler de lui avec simplicité. Son téléphone donnait quelques signes de faiblesse, mais avec un peu de bonne volonté, on est arrivé à s’entendre. Il a préféré rester discret sur ses projets dans le cadre de son label Mikrolux et sur la nouvelle saison de son émission télévisée « Flowmotion ». La conversation est restée conviviale et ouverte :
- Bonjour Pascal, quel est en ce moment la plaque dont tu ne peux pas te passer ?

En fait, il y en a deux. Je ne me sépare plus de Len Faki, « Podium / 001 » et Audion, « Mouth to mouth ».
- Et quelle est la soirée que tu aimerais revivre ?

Comme raver, ma première Love parade, la sensation d’« en » faire partie. Comme DJ, the Omen, à Frankfort, au début des années ‘90.
- Quel est l’artiste que tu aimerais remixer ?

Encore une fois, il n’y en a pas qu’un seul, il sont trois, à ce jour : « Depeche Mode » ! J’adorerais travailler sur leur musique mais vu le nombre important de remixes dont elle a fait l’objet, je n’envisage pas de me lancer dans un tel projet.
- Tu es un pionnier de la musique électronique, que penses-tu de l’évolution de la techno ?

Les gens sont de plus en plus intéressés par le son Minimal et Tekhouse. C’est une bonne chose. C’est un son que j’expérimentais déjà il y a 18 ans. Mais je serai toujours fidèle au son Techno. Et dans 50 ans, compte sur moi pour continuer à en jouer !
- Que penses-tu de la scène électronique française en particulier ?

La dernière fois que j’ai joué en France, c’était en 1998. Je suis d’ailleurs content de pouvoir retrouver le public français. Depuis toutes ces années Jack (de Marseille) ou Laurent (Garnier) m’en ont parlé. L’impression que j’en retire, c’est que, pour un pays aussi important que la France, la situation pourrait être meilleure. Notre musique semble y être associée aux drogues. Il s’agit d’un amalgame insensé. Je ne suis pas naïf mais je pense qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, et que lutter contre l’abus de substances illicites ne revient pas à lutter contre ces musiques. Quand je pense au succès de la Love Parade ! De plus, je sais que la Tekhouse est très populaire dans l’hexagone. J’aimerais qu’une part plus belle y soit faite à la Techno.
- Est-ce que ton label PLANET VISION est dans la lignée de l’HARTHOUSE et cette glorieuse période ?

Les deux labels, PLANET VISION et HARTHOUSE, avait une philosophie différente à l’époque. Nous étions plutôt orientés Hardtechno. C’est l’envie d’avoir une plate-forme qui me permette de m’exprimer comme je l’entendais qui m’a poussé à le créer. J’aspirais à plus d’indépendance.
- Ton premier album cd solo issu de PV RECORDS, F.rom the E.ssence O.f minimalistic S.ound reflètait-t-il bien l’évolution de ton orientation musicale ?

A l’époque j’étais DJ à 80% et il était nécessaire, pour être crédible, de sortir un album de son cru. C’était important aux yeux du public. En ce sens, je répondrais oui à ta question. Je voulais décrire la manière dont j’aime la musique. Pour mon second album, j’ai adopté une approche différente. J’étais autant présent comme producteur que comme DJ. J’ai donc plus insisté sur les aspects techniques. Depuis l’âge de 16 ans, je fais danser les gens. Je sais qu’il faut concevoir des sets avec des moments forts, d’autres plus calmes, comme des vagues, que l’ensemble soit cohérent tout en cherchant la mixité. Il en va de même pour mes productions.
- As-tu encore des projets avec le label orienté Tekhouse PHONO ELEMENTS ?

Pas pour le moment. Je préfère me concentrer sur mon nouveau label LEVEL NON ZERO sous lequel est sorti mon dernier album « Synaptic ».
- Justement, comment s’est passée ta dernière tournée mondiale à l’occasion de la sortie de cet album ?

C’était excellent. Même inattendu parfois… Après avoir égaré trois fois mes skuds, j’ai décidé de me simplifier la vie. Au Japon, je suis arrivé avec un ordinateur, un sampler, rack d’effets, bref, tout un équipement et j’ai refais sur scène et en direct ce que je fais en studio. Le résultat était inouï.

- Le mot de la fin : un conseil à donner à quelqu’un qui souhaiterait s’investir dans la musique électronique ?

Clair ! Si tu veux y aller, fonce ! Si tu n’y arrives pas, recommence, améliore-toi. Oui, il y a beaucoup de DJ’s, et alors ?