Reference.

OLIVIER GIACOMOTTO

  • Labels
    DEFINITIVE REC
  • Event
    SWEET SENSATION
  • Date
    10/11/2007
  • Adress
    L’HIPPOCAMPE
    STRASBOURG
    FRANCE
  • Pictures

giaco

Infos.

SUBTRONIC vous propose, une soirée hors du commun ce Samedi 10 Novembre 2007. A l’occasion de cette nuit libre, Oivier GIACOMOTTO sera de la party !!!
Playlisté par les plus talentueux Dj tel que John Aquaviva, Steve Bug ou Sven Väth, ce dj/Producteur bordelais à la discographie impréssionnante se produit dans le monde entier : Australie, Bresil, Argentine, Allemagne, Espagne, Angleterre…. et à chaque fois, il enflamme les Dancefloor avec son style Electro. Il est pour la première fois dans l’Est de la france ! A ne pas manquer ! ( interview sur www.subtronic.fr )
Seront aussi présents nos amis Allemands : PHUTURE TRAXX, acteur bien connu de la scène electronique Allemande et PIT de l’association CONNECTED SOUNDZ, notre amie MISS TRICKY ainsi que les artistes SUBTRONIC DEE DAVE, STEEVEN B et les DELIRIUM NUT’S……………du sons pour vous faire vibrer jusqu’à pas d’heure !!!!

 

Interview.

Interview d’Olivier GIACOMOTTO par Loman pour notre soirée du 10 Novembre 2007 à L’HIPPOCAMPE.

 

- Peux tu te présenter ?

Olivier Giacomotto, DJ et producteur, amoureux de la musique en général, et des musiques électroniques en particulier. Je me considère plus comme un créateur que comme un dj même si j’apprécie tout autant le contact avec le public, et la chaleur des dancefloors.: j’ai commencé par la production en 1999 en travaillant a Paris et a Londres dans des studios d’enregistrement, maintenant je fais les deux, studio la semaine et soirées le weekend.
- Quelles sont tes influences musicales, sources d inspirations ?

Mes influences musicales sont très larges, j’ai commencé tres jeunes a écouter du son sur la vieille chaîne hi fi de mon frère, en commencent par les pink floyd, genesis, allan parson project ou peter gabriel, ensuite j’ai découvert des artistes par moi-même comme maceo parker, miles davis, jimmy hendrix, led zeppelin, georges clinton, steel pulse, les red hot chili peppers… je vous epargne les autres car la liste est particulierement tres longue.Tous ces artistes m’ont accompagné et m’accompagnent encore aujourd’hui dans ma vie, ils ont certainement développé en moi le besoin de faire ma propre musique, mais aujourd’hui ils ne représentent pas une réelle source d’inspiration, car la musique que je fait est trop éloignée de la leur dans le temps et le style, car elle est essentiellement orienté vers les dancefloors.Cependant, électroniquement parlant, l’artiste qui m’a le plus influencé et porté jusqu’ici est incontestablement richie hawtin. Apres avoir vu son set a bordeaux en 2001, j’ai ressenti le besoin de faire une musique « répétitive », efficace, et qui apporte une émotion forte et intense.
- Quel cursus musical as tu suivi ?

J’ai commencé le piano a 8 ans, ensuite ma première guitare électrique a 14 ans, mon premier synthétiseur a 18 ans, j’ai joué dans des groupes de rock, de metal, de funk, et de reggae pendant 8 ans après quoi j’ai ressenti le besoin de créer la musique par moi-même. Je me suis donc équipé en synthé et en ordinateurs, et en 1999 j’ai commencé a faire mes premiers titres. C’est aussi a ce moment la que j’ai voulu en savoir plus sur le son et sa technique en travaillant dans les studios d’enregistrements, notamment a Londres ou j’ai bossé presque un an avec Magnus Fiennes, le producteur des all saints, des spice girls, de tom jones, de nene cherry, de morsheeba… Apres ça je suis rentré a bordeaux avec la tête pleine de compétences et d’idées, et j’ai commencé a faire de la musique électronique, dans a peu prés tous les styles, jusqu’à ce que je trouve le son que je voulais vraiment faire.
- En quelle année a commence ta carrière et comment ?

Bien qu’aillant produit mes premiers morceaux en 1999, et débuté le mix en 2000, ma carrière a réellement commencé en avril 2004 avec la sortie de mon premier EP sur le label LUPP. Ce maxi radicalement orienté techno a été playlisté par carl cox, chris liebing, misstress barbara et plein d’autres gros dj, c’est ce qui a déclenché tout ce qui a suivi.
- Quelles sont tes origines musicales ?

Mes origines viennent des années 70 avec des artistes funk comme funkadelic, parliament, du reggae avec steel pulse, space invaders meet jah shaka, black uhuru, du rock avec pink floyd et led zeppelin, des années 80 avec les premiers titres acid house et depeche mode, des années 90 avec les red hot chili peppers, et la scène techno avec richie hawtin, john acquaviva, carl cox, misstress barbara.
- Les années 2004 et 2005 ont été très fortes pour toi ? Peux tu nous expliquer ce qui a marque ces années ?

Comme je l’ai dit plus haut, mon premier maxi sur lupp a lancé ma carriere, ensuite ont suivi pas ma de gros maxi techno sur des labels comme yinyang, pattern, primate, et iturnem. Grace a ces maxi j’ai été booké dans des soirées en hollande, en Belgique, en Espagne, en Allemagne et au Brésil… donc oui, 2004 et 2005 ont été des années décisives, car je me suis forgé un nom sur la scène techno aussi bien en tant que producteur mais aussi en tant que dj, mais ce n’est rien en comparaison de 2006 et 2007, et les années qui suivent réservent encore pas mal de bonnes surprises.
- De quel matériel se compose ton studio ?

Mon studio est assez simple, un pc d’un coté, un mac de l’autre, carte son RME fireface 800, clavier maître Emu, table de mixage Mackie 1604 VLZ3, et des enceintes mackie HR824. A l’heure actuelle le son des plug-ins est presque aussi puissant que celui des synthé hardware voir parfois meilleur. Je compose essentiellement avec Logic 8 sur le mac, et j’utilise le pc pour certains plugins.
- En tant que dj et producteur, que penses tu du format MP3 ? Peut il détruire l industrie électronique ?

Le format MP3 est sans aucun doute le nouveau format de référence, d’une part parce qu’il est moins cher, et d’autres parts parce qu’il est plus accessible. Avant on allait dans un shop pour chercher des vinyls, on passait des heures à fouiller dans des bacs où on n’avait pas forcement toutes les références et les dernières sorties, surtout en province. Et on dépensait 10 euros pour un disque dans lequel il y avait parfois un seul morceau qu’on allait jouer. Maintenant on va sur Beatport, on écoute toutes les sorties au jour le jour, et on achète le morceau qui nous plait, résultat on paye souvent un maximum de 2.49 euros au lieu de 10 tout en restant chez soi. Donc pour l’acheteur l’avantage est incontestable, et pour le producteur un mp3 est aussi bien moins cher a sortir qu’un vinyl puisque qu’il n’y a plus de pressage.Donc on a ici à faire non pas a une destruction de l’industrie du disque mais a une évolution du marché complètement bénéfique pour le vendeur et l’acheteur. La seule chose qui peut détruire l’industrie c’est le piratage, quelqu’un à une solution à proposer ? (Celui qui répond « répression » prend mon doigt dans l’œil)
- Parle nous de 2006 et 2007

2006 et 2007 sont 2 superbes années parce qu’elles représentent une évolution majeure dans mon style de production. Apres avoir sorti pas loin de 30 maxi en 2 ans dans le style techno j’ai ressenti le besoin de produire quelque chose de nouveau qui me sorte un peu des grosses rythmiques tribales, et dans lequel je pouvais aussi d’avantage me risquer artistiquement. J’ai donc commencé a travailler sur un projet electro, voir même electro house, dans lequel l’inventivité et les mélodies ont une part plus importante qu’en techno. C’est la que j’ai fait la rencontre de John Acquaviva qui a signé le premier gros maxi que j’ai produit avec Damon Jee qui s’appelait « walking on the moog ». Cela m’a ouvert de nouveaux horizons, et aussi les portes de clubs comme le Ministry of Sound a Londres, ou le Privilege a Ibiza. Je me sent vraiment a l’aise dans cet environnement.
- Peux tu nous parler du label DEFINITIVE RECORDINGS ?

Definitive Recordings est le label de John Acquaviva, il a été créé il y a plus de 20 ans et fait parti de ces gros labels qui ont un lourd passé musical et une actualité forte.
- Comment aimes tu construire ton set lors d un dj mix ?

En général je n’ai pas d’idée préconçues sur ce que je vais jouer et dans quel ordre je vais jouer les morceaux, mes set évoluent au grés des dancefloors, des pays et de la réaction du public sur le moment. Je sélectionne les titres que j’ai achetés, les promos que j’ai reçus, et les derniers titres que je viens de produire et je trouve ensuite la ligne directrice de mon set en fonction de celui qui joue avant moi et du public. Quand ca hurle et que ca bouge sur le dancefloor c’est bon signe et j’envoi !!

- En 2007, ton track a été classé 2 au top 100 des téléchargements sur beatport ( leader du download mp3 ), que peux tu nous dire a ce propos ?

En réalité mon titre « Gail in the O » est resté 3 semaines a la première place du top100, mais il y a aussi « volta » le remix de Robot Needs Oil qui a atteint la première place, et actuellement « defected » le deuxième remix de Robot Needs oil est classé 12eme des ventes, et qui continue de grimper. Je suis très surpris et heureux du résultat, je ne m’attendais pas à de tels scores, on espère toujours que les productions se vendent bien, mais cette fois la ça a dépassé toutes mes espérances.

- Comment définir ton style ? Quelle originalité tentes tu d’apporter a tes tracks ?

A en croire beatport je suis étiqueté « electro house », mais je préfère plus généralement le terme d’electro, même si parfois dans mes titres on trouve des synthé un peu trance dans les break, des grosses basses electro, des petits son de techno minimale. En règle générale j’essaye d’apporter un peu de tout à mes titres, c’est peut-être ce qui fait que ça marche car apparemment ça plait a des dj d’univers musical différent, même si a l’heure actuelle tout se rejoint dans un joyeux mélange de couleurs sonores. En soirée mon style varie en fonction du public, mais ça reste quand même plutôt efficace, le but étant de danser et pas de bailler… il suffit juste de trouver la bonne clef pour les faire hurler.

- Quelles relations entretiens tu avec les autres producteurs mondiaux ?

J’ai de très bonnes relations ave un peu tout le monde car je ne suis pas du genre a avoir la grosse tête ou a snober qui que ce soit en soirée, bien au contraire. Je travaille très régulièrement avec dj Tonio, Damon Jee et John Acquaviva, et j’ai aussi de très bonnes relations avec dj preach, deadmau5, kiki, oxia, chris liebing, misstress barbara et plein d’autres dj de styles différent.

- Quelle vision portes tu sur la scène techno en ce moment ? Que penses tu de la scène française ?

La scène « techno » au sens large se porte plutôt pas mal, même s’il y a beaucoup d’inquiétudes quant a la vente de vinyl qui ne cesse de baisser, mais vu les chiffres de ventes mp3 je pense qu’on a pas trop a s’en faire de ce coté la. Les clubs sont aussi bien rempli, quand ça se vide d’un coté ça se rempli de l’autre, la relève est assurée apparemment, car on assiste en ce moment a un gros renouvellement du public en soirée. La nouvelle génération de clubbers est très active, même s’il arrive parfois qu’entre deux pas de tektonik certains d’entre eux me vouvoient ou m’appellent « monsieur » alors que je n’ai que 31 ans (LOL).On a de très bons producteurs en France, j’adore ce que font Tonio, Oxia et Sébastien léger par exemple.

- Quels sont tes projets musicaux pour ces prochaines semaines ?

Pas mal de remix a sortir encore, un maxi en cours de finition qui sortira sur definitive recordings sous le nom john acquaviva et olivier giacomotto, et aussi un maxi sous mon nom pour très bientôt (pour écouter toutes ces petites nouveautés il faudra venir a l’hippocampe et bouger son petit corps).

- Quel est ton meilleur souvenir de soiree ?

Mes meilleurs souvenirs sont ceux des soirées en Europe de l’est, les soirées en plein air au Montenegro ou en Slovakie, ces pays la sont arrivés plus tard que les autres aux musiques électroniques et ils ont cette fraîcheur et cette pêche que l’ont a un peu perdu en France. Quand on voit 6000 excités qu hurlent plus que tous les autres ça impressionne forcement, ce sont des souvenirs inoubliables.

- Le mot de la fin te revient !

Pour reprendre le kamoulox je dirai juste un petit mot : mix !