Reference.

PIEMONT

  • Labels
    MY BEST FRIEND / TRAUM BOOKING
  • Event
    EXPERIENCES SONORES
  • Date
    01/03/2008
  • Adress
    L’OPEN
    STRASBOURG
    FRANCE
  • Pictures

piemont

Infos.

Première édition des  » EXPERIENCES SONORES  » à L’OPEN avec PIEMONT Live ( HAMBOURG ALL ).
Playlisté grâce à leurs derniers maxi par les plus grands DJ tel que Carl Cox, Deep Dish, Thomas Schumacher, Oliver Koletzki ou Monika Kruse, ce duo, alias Phunklarique & Dejonka, nous arrive tout droit de Hambourg(all) ou il produit depuis de nombreuses années sur les labels Hammarskjold, Fingerfoodmusic, i Freaks ou My BestFriend.
PIEMONT a accepté de se livrer à nous …

Interview.

Interview de PIEMONT par loman pour notre soirée du 1 Mars 2008 à L’OPEN.

 

- Frederic Moring-Sack, peux-tu te présenter et me parler de ta carrière en solo ?

Je suis né à Hambourg et j’ai produit pendant quatre ans des morceaux qui s’adressaient principalement aux clubs, en particulier sous le pseudo de « Phunklarique ». J’ai complété ma formation d’ingénieur du son dans une des écoles du réseau SAE en 2004. En plus de ma casquette de producteur/créateur, j’offre mes services pour le mastering et le mixdown auprès de différents labels et artistes.
- Christian de Jonquières, à ton tour :

Bien que né en Suède, j’ai grandi à Hambourg. Avant que ma carrière musicale ne décolle, j’ai obtenu un diplôme en droit. Tout comme Frederic, je sors des morceaux en solo, sous le pseudo de « Dejonka », alors que le nom d’artiste sous lequel je te parle aujourd’hui s’inspire de mon propre nom.
- Qu’avez-vous à dire sur Hammarskjold et Fingerfoodmusic ?

Nous avons fondé Hammarskjold et Fingerfoodmusic en 2005. A l’origine, ces labels devaient constituer des plateformes musicales pour sortir nos propres morceaux. Nous avons toujours eu en tête de monter nos propres labels, afin d’avoir la possibilité de choisir les remixers et de concevoir nos graphismes de manière indépendante. Depuis, nous avons étoffé notre catalogue d’artistes, grâce à de nombreuses contributions de qualité de la part d’amis et de collègues, puisque je n’avais pas le temps de remplir nos objectifs avec mes propres productions. Hammarskjold et Fingerfoodmusic seront toujours des plateformes de house electro-tech sophistiquée et pointue, nous avons donc récemment lancé notre troisième label « Suchtreflex », qui baigne plus dans la minimale-techno moderne.
- Comment est né le projet Piemont ?

Après avoir produit nos morceaux sous les pseudo de « Phunklarique » et « Dejonka » pendant deux ans, nous avons senti qu’il était temps de prendre un tournant musical. Nous avons toujours eu un faible pour la « minimale-techno » moderne et la tech-house mais il nous manquait une plateforme de création digne de ce nom. Le meilleur moyen pour arriver à nos fins était tout simplement de monter un nouveau projet pour nous permettre de combiner nos styles personnels et de présenter un autre aspect de notre palette musical. A l’origine, Piemont était supposé être au second plan, un complément à nos sorties en solo. En un an à peine, nous avons sorti 6 maxis et produit une dizaine de remixes pour d’autres artistes. Avec le temps, Piemont a donc évolué pour devenir notre objectif artistique principal.
- Vos influences musicales, votre inspiration ?

Nous avons tous les deux commencé notre voyage dans la musique électronique via la French House, avec des artistes comme Daft Punk et Les Rythmes Digitales. Plus tard, nous avons été influencés par des genres électroniques très différents. De Trentemöller à Ellen Allien en passant par MyMy et Alter Ego.
- Quelles sont vos racines musicales ?

Nous venons de la scène hambourgeoise, nous avons chanté et joué de la guitare dans plusieurs groupes grunge/pop-punk. A cette époque, nous avons ainsi fait nos classes en matière d’arrangement et d’écriture musicale, ce qui se ressent encore aujourd’hui dans nos productions.
- Le premier maxi de Piemont, « Ice Instinct EP » sur le label « Hi Freaks », celui de l’équipe de DJ’s/producteurs Goldfish & der Dulz, a été salué par de nombreux artistes et figurait sur le CD de DJ-Mag, ce magazine connu dans le monde entier… un commentaire à ajouter ?

Avec la sortie d’« Ice Instinct EP », le tout premier maxi de Piemont, nous ne nous attendions pas à produire un tel effet. En quelques semaines, nous avons reçu des soutiens de tous bords de manière impressionnante et nous avons même obtenu de très bonnes chroniques dans la presse musicale. Sans le merveilleux travail du label « Hi Freaks » la sortie n’aurait surement pas été aussi réussie ! « Hi Freaks », membre de la famille de Plantage13, qui gère des labels aussi reconnus que Confused, Pickadoll et Herzblut, a été très professionnel.
- Dans la foulée, le génial maxi « Carbonat EP» est sorti sur le label « My bestfriend » (MBF)… dites m’en plus ?

« Carbonat EP » peut être envisagé comme « le » morceau qui nous a fait connaître. Il est entré dans les German Club Charts (DCC) en 13ème position en mai 2007, deux semaines après sa sortie. A ce jour, « Carbonat EP » a été largement diffusé, notamment sur deux compilations de Ministry of Sound.
- Comment se sent-on quand on est playlisté par certains des meilleurs DJ’s au monde, comme Carl Cox, Deep Dish, Oliver Koletzki, Monika Kruse, Umek et King Roc ?

Très surpris ! Nous ne nous attendions pas à un tel soutien.
- Une question technique : comment est équipé votre studio ?

Nous avons toujours combiné des synthétiseurs virtuels et réels. Logiciel de séquenceur Logic Studio.
- En tant que DJ’s et producteurs, que pensez-vous du format MP3 ?

D’une part, la chute des ventes de vinyles est indéniablement due au téléchargement illégal de mp3. Presque chaque morceau est, parfois même avant sa date de sortie officielle, téléchargeable en p2p et même disponible auprès de vendeurs de mp3 pirates. D’autre part, les ventes légales de mp3 ont décollé à un tel rythme que ce format est devenu de plus en plus rentable pour les labels et les artistes. Un immense avantage est que la musique devient diffusable à l’échelle planétaire.
- Comment définir votre style ?

Nous ne nous fixons pas une ligne stylistique particulière. Notre objectif est de produire une musique qui puisse convenir à des moments forts et en même temps à une écoute en after ou pendant des moments de détente.
- Quelles sont vos relations avec les autres producteurs ?

Nous avons de très bonnes relations avec des producteurs de tous horizons, en particulier avec ceux de notre ville, Hambourg, où la scène est en train de se développer rapidement à l’heure actuelle.
- Que pensez-vous de la scène Techno d’aujourd’hui ?

La scène techno s’est rapidement développée au cours de ces dernières années. Les tendances musicales disparaissent aussi rapidement qu’elles apparaissent. Ce que certains ont appelé la révolution « minimale-techno » a eu un impact considérable sur le son actuel des clubs. Le nombre d’éléments sur un morceau s’est réduit afin de donner aux sons un impact encore plus important (et de les rendre souvent plus pertinents). La « minimale » d’aujourd’hui n’est plus définissable en tant que genre ; de fait, il s’agit plus d’une manière de produire et de concevoir des sons. A titre d’exemple, les beats sont devenus plus riches en détails, les arrangements plus complexes et le kick drum, comparé aux morceaux de house classiques, a souvent été relégué à l’arrière plan. Il est difficile de dire dans quelle direction le son va évoluer, puisque les tendances des clubs changent très rapidement. Peut-être vers des morceaux aux sons plus chauds, plus confortables et organiques. A une utilisation plus systématique de voix dans les productions.
- Quels sont vos projets musicaux pour 2008 ?

Mettre en place notre label « Suchtreflex » et ancrer Piemont dans le live. Attendez-vous à de nouveaux maxis, ainsi qu’à un album et une ribambelle de remixes en 2008.
- Quel est votre meilleur souvenir de soirée ?

Un moment mémorable a été quand nous avons joué à Paris l’année dernière. Une ambiance géniale et un public adorable !
- Que puis-je vous souhaiter pour 2008 ?

De la réussite dans les projets musicaux dont nous venons de te parler !
- Un dernier mot pour la route !

On est vraiment contents de passer à L’Open de Strasbourg le 1er mars. Ça sera surement génial !! (me disent-ils en français !!!)